mercredi 11 mars 2015

Et si on se faisait un steak de boeuf a Kobe?

J'avais avant notre départ au Japon ecoute une émission a la radio relatant les expériences d'un journaliste a la recherche des meilleures viandes de boeuf, meilleures d'un point de vue gout mais aussi écologique. Y avait été cite un élevage en espagne ou le consommateur avant de se voir octroyer son morceau de viande subissait un test de personnalité pour voir quelle viande lui siérait le plus...Le boeuf de Kobe avait été cite ensuite. "Saveur unique et expérience extraordinaire, d'un fondant incroyable"avaient été les commentaires dithyrambiques du journaliste, un peu modères par la suite car notre boeuf japonais n'est pas très "développement durable". Quasiment jamais dehors, et gave tel une oie, c'est le gras qu'il accumule qui lui donne son gout si particulier et son prix si eleve! De l'ordre de 500 euros le kilo en France, on est dans sa ville natale a des tarifs a peine plus abordables, alors le steak de 130g qu'on nous a servi, je peux vous dire qu'on en n'a pas laisse une miette...
Vegetariens, cachez vous les yeux ou sautez cette page...



La maison Misono, un des meilleurs rapports qualite/prix selon le Lonely Planet

 Apres de longues hésitations pour savoir si nous sommes prêts a lâcher xxx euros, et oui les tarifs sont a 3 chiffres ici, pour un steak... on se lâche finalement se disant qu'au pire on aura contribue a relancer l'économie japonaise qui ne se porte pas très bien et qu' au mieux on aura goute au nirvana du steak. Et puis que l'occasion d'être a Kobe, LA ville du boeuf, un peu comme si on était liège et qu'on ne goutait pas sa gaufre ou a junjeon et qu'on ne s'offrait pas un bibimbap, ne se reproduirait certainement pas voire surement pas vu le peu d'enthousiasme qu'a suscite chez nous la visite de la ville. Alors oui ! on prend un menu A avec du vrai Kobe beef et un menu B avec un vulgaire steak japonais, histoire de pouvoir comparer aussi le vulgaire avec l'exceptionnel...


A gauche l'exceptionnel, a droite le vulgaire


La cuisson est exécutée devant nous sur une plaque de 2 cm de largeur qui est censée préserver le jus et la saveur de la viande, on appelle ça la cuisson Teppanyaki ! Bien sur tout se déroule a la japonaise, lentement, méthodiquement et consciencieusement, tel un scénario bien rode. Nous on salive car certes on a faim mais aussi parce que le lieu, l'attente, la préparation, tout nous fait penser que le plat que nous allons déguster n'est pas ordinaire. Et puis, il faut dire qu'a Seoul manger un steak est plutôt rare ! Alors la salive et les crocs sont aux premières loges !



Alors verdict ? Bon desolee, les photos ne sont pas a la hauteur de l'expérience...Les deux steaks étaient délicieux, mais le "vrai" était beaucoup plus fondant et un peu moins fort que les steaks habituels. Fondant, moelleux, gras, moins sanguin qu'une viande normale, bon, très bon, Miam  !
mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmh
Ce gras savamment distille qui se mélange a la viande pour ne faire qu'un et diffuser cette texture si particulière a notre palais , ce gras que d'habitude on (je) s'efforce d'enlever soigneusement, ce gras qui est l'ennemi numéro un de notre (mon) taux de cholestérol, et bien ce gras ici on en veut encore !
Bref le boeuf de Kobe c'est une facon d'apprécier le gras autrement !

Et , Oh !, je viens de lire que le boeuf de Kobe est "prédispose a produire un fort pourcentage de graisses oléagineuses, non saturées comme les omega3, qui équilibrent le taux d'acides gras omega6 et permettent donc de faire baisser le taux de mauvais cholestérol et de lutter contre les maladies cardiaques "

Ouah!  reste juste a résoudre le pb des 500euros le kilo, et hop a quand le prochain vol pour Kobe?





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